Wall-e

Je n’ai pas du tout parlé de cinéma depuis le début du blog ! PAS BIEN ! Je ne savais pas par quoi commencer, mais je me suis que Wall-e serait un bon début (N’m’dites pas que vous vous attendiez à un article sur Woody Allen ! Tout le monde sait que j’aime les films où je ne dois pas trop surcharger mes 2  neurones !).

Tout le monde connait Wall-e ? Le film qui pote le nom du petit robot nettoyeur !

Trop meugnon ^_^ Il a un regard attendrissant avec ses gros nyeux u_u

Le film est très mignon, adorable comme tout ce petit personnage mais au-delà de ça, Wall-e propose une critique de notre société

Hum, je suis très mauvaise pour faire des résumés courts et bien écrits !

Alors disons que nous sommes 700 ans plus tard et que nous pollueurs et destructeurs de la nature sommes partis vivre dans des immenses vaisseaux spatiaux véritables petites îles de vie. Nous avons dégueulassés notre planète et en bons feignants que nous sommes, nous avons préféré lâché l’affaire et vivre une vie confortable loin de toutes les pollutions que nous avons créées (on a même réussi à polluer la couche d’ozone ! Nous sommes très forts !). Pendant ce temps des robots ce sont mis au travail pour empaqueter tous les déchets laissés derrière nous, dont le petit Wall-e (trop meugnon je vous le rappelle !). Ce petit robot n’est pas comme les autres : il possède une personnalité. Il pense, réagit, et a même des sentiments. Son p’tit plaisir c’est de ramasser tous les objets qui attirent son attention et les collectionne dans son hangar où il vit avec un tout petit criquet. Il se passionne pour une K7 de comédie musicale qu’il regarde avec beaucoup d’intérêt et enregistre la musique sur des K7 audio (siiiiiiii souvenez-vous des K7 ! Hey c’était il n’y’a pas si longtemps que ça ’^^). Le pauvre Wall-e s’occupe comme il peut hein ! Il passe toutes ses journées à nettoyer consciencieusement la terre et le soir déprime devant sa comédie musicale…Jusqu’au jour où une mystérieuse navette arrive sur terre avec à son bord un petit robot i-tech blanc aux yeux bleus : Eve (ah nan pardon EEE-VEUUUUH comme le dit si joliment Wall-iiiiiiii ^^).

Eve est là pour découvrir une plante ou quelque chose qui prouverait que la vie est dorénavant possible. C’est sa mission. Wall-e possède la plante, mais ça Eve ne le sait pas jusqu'à ce qu’il la traine dans son hangar pour lui montrer sa collection d’objets moldus euh…humains pardon (les moldus c’est pour autre chose ^^). Il y’ arrive après quelques séquences toutes mignonnes où Wall-e essaye d’attirer tant bien que mal l’attention de Eve qui n’en a strictement rien à faire ^^ C’est après un sauvetage in-extrémis d’une tempête de sable qu’elle décide de le prendre en compte. La création de leur relation est assez drôle et maladroite un peu comme le ferait les humains. C’est naïf et attendrissant.

D’ailleurs c’est ce qui est vraiment fascinant : les humains sont ici remplacés par les robots. C’est Wall-e qui se trouve intrigué par les objets qu’ils trouvent, c’est lui qui est fasciné par une comédie musicale, qui fait attention de ne pas écraser son ami le criquet, qui prend soin de ses affaires. Wall-e éprouve une  affection pour la terre et les objets que les hommes ont abandonnés. C’est en fait Wall-e et Eve (et les robots) qui représentent l’humanité dans ce film et non plus les hommes. Ce qui montre à quel point les hommes ont abandonné ce qui leur était spécifique (les sentiments, le respect de la terre,…).

Bref il lui montre ses objets fétiches et sa nouvelle découverte : la plante ! Eve se met alors dans un état second attrape la plante dans « son ventre » et se referme.

Le pauvre Wall-e désespère de voir sa nouvelle amie sans plus aucune réaction et ne comprend rien à la situation ! Pourquoi elle ne parle plus ? Ne réagit plus ? Puis revient la navette qui vient prendre Eve et sa plante. Wall-e ne veut absolument pas quitter Eve et décide d’escalader la navette et d’aller la chercher.

C’est là que débute la véritable aventure de Wall-e. Il arrive enfin sur cette espèce de vaisseau spatiale où vivent les hommes.

Je ne vais pas trop m’étaler sur tous les événements car il y’en a trop mais retenons que le but est de faire revivre les hommes sur la terre (la plante est la preuve que cela peut se faire). Sauf que va s’opposer un robot (le bras droit du capitaine de la navette) qui veut que les hommes restent sous son contrôle. Le capitaine et les habitants de l’île sont totalement obnubilés par les écrans qu’ils ont sous leurs yeux ne voyant même pas les gens qui les entourent ou même ce qui se passe sur l’île. Chaque personne est allongée sur des espèces de lits. Ils ne marchent pas, ils se laissent porter par ces espèces de lits flottants, ne se font servir que par des robots et ne communiquent plus que par écrans interposés sans se soucier du reste. Ils mangent uniquement des fast-foods, sont tous obèses et chaque millimètre d’espace sur les bâtiments est consacré à la pub, et incite à la consommation non-stop.

Il ne faut pas avoir un QI élevé (si j’ai compris c’est que tu peux comprendre cher(e) lecteur (rice) !) qu’il s’agit d’une critique de notre monde actuel.

Pixar nous jette à la figure de manière polie ce qu’est notre vie et ce qu’elle est entrain de devenir.

L’ironie dans tout ça, c’est qu’il faudra l’intervention d’une bande de robots pour que les hommes retrouvent leur humanité.

Le capitaine, qui était complément soumis à son robot et à sa vie de gros flemmard, va apprendre ce qu’était la vie sur terre et va passionner sur ce qu’il aura appris. C’est son émerveillement pour ce monde qu’il ne connait pas qui va le pousser à vouloir revenir sur terre et à affronter son robot qui faisait la loi. Il prend conscience de ce qu’il est, reprend les choses en main (sa vie, son autorité). Le capitaine retrouve les choses anodines mais merveilleuses que faisaient les hommes et qui ont été perdues. Le capitaine redécouvre l’humanité. Si lui peut le faire 700 après le départ des hommes alors tout le monde peut le faire, il n’est jamais trop tard pour prendre conscience de ce qui nous entoure. Idem pour une jeune femme qui va se retrouvez nez à nez avec Wall-e. Le petit robot, sans le faire exprès, obligée la jeune femme à bouger son nez de devant son écran et va découvrir au fil du film des choses qu’elle n’avait jamais vu auparavant parce qu’elle était scotchée sur son écran : elle va découvrir le lieu où elle habite, s’intéresser à ce qui se passe autour d’elle et va faire la rencontre d’un homme (qui lui aussi était  tombé sur Wall-e au court du film). Tout les deux vont apprendre à se connaitre, à créer des liens et à reprendre des gestes que les hommes faisaient il y’a 700 ans, des petits plaisirs simples comme regarder les étoiles dans le ciel, se baigner dans une piscine qui ne servait jamais.

Et mieux encore ils vont apprendre à marcher ! Le capitaine, puis tous les habitants vont marcher ! Ils vont enfin retrouver leur situation d’homme.

En parallèle, ce sont les petits robots qui vont les aider à parvenir à retrouver ce que devrait être la vie. Wall-e va être aidé dans cette tâche par des robots qu’on pensait défectueux. C’est encore là un sous-entendu. Tu ne corresponds pas à la perfection, au profil de la société, on te laisse de côté mais enfin de compte tu as autant ta place que les autres et tu peux être utile.

La fin est bien évidemment heureuse, ils rentrent tous sur terre et la première chose que font les humains c’est de replanter des plantes =)

Quant à Wall-e et ses potes robots ils sont tous sains et saufs. (Désolée je ne me suis pas trop attardée sur le sort des robots, car ils enchainent pas mal de péripéties !)

Tout est bien qui finit bien !

 

 

C’est un film merveilleuuuuux ^_^ Simple mais très attendrissant. On se prend d’affections très vite pour les personnages.

Le graphisme est sublime, les personnages sont parfaits (nan mais vous ne le trouvez pas meugnon (3éme fois) le Wall-e ?), … La morale est peut-être facile mais je ne la trouve par pour autant dérangeante. Je trouve que c’est fait de manière subtile et drôle. On ne tombe pas dans le grand déballage. On nous dit gentiment avec humour ce que pourrait devenir notre société (ou ce qu’elle est même déjà !). Je ne me suis pas sentie agressée par une morale guimauve quoi. C’est un film divertissant pour un public divers, très agréable.

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