Le Futurisme à Paris

J’suis partie cette semaine voir « Le futurisme à Paris ». J’ai bien aimé. Comme c’est étonnant :) Généralement les expositions sont toujours bien foutues, je ne suis jamais allée à une expo où je me suis dit « Mais ils ont fumé quoi les organisateurs ? » (bon ok sauf l’expo du Black dog ^^ mais pour moi, ça ne mérite pas le nom d’expo).

J’aime bien les expos au Centre Pompidou car on monte au dernier étage où on a vu sur Paris. Alors à chaque fois que j’y vais, je me pose et je regarde Paris : la tour Eiffel, le Sacré cœur, Notre Dame,…Breeeef !


Le futurisme est un mouvement qui nait en Italie sous l’égide de Marinetti qui publie « Le manifeste du futurisme» au début du 20éme siècle (son manifeste est publié en France dans « Le Figaro » où il pose les bases de ce que doit être le futurisme.

En fait le début de l’expo commence par des tableaux cubistes (avec des tableaux de Picasso notamment). Le cubisme était pour les futuristes, le contraire de ce qu’ils aimaient. Pour eux le cubisme était mornes, sans vie,  sans couleurs alors que les futuristes valorisaient la vitesse, la ville et ses mouvements (les peintres futuristes aimaient peindre les lieux remplis de vie comme les gares), et plus généralement le mouvement et le dynamisme. Il fallait de la vie dans les œuvres.

Le but de l’expo était de montrer comment les futuristes se sont développés mais comment aussi ils ont appris à mélanger les styles pour donner le style « cubofuturisme » (je vous rassure je ne savais même pas que ça existait avant d’aller à l’expo ^^) et comment ils ont mis au centre de leur tableau la vie/le mouvement.

Le mouvement est essentiel aux tableaux futuristes on peut le retrouve dans le thème comme la ville, ou  bien concrètement comme ici ou .

 Les futuristes, pour une partie d’entre-eux, s’intéressaient à la politique,  pas seulement à la pure théorie mais aussi et surtout aux représentations physiques des mouvements politiques. Dans son manifeste Marinetti incite à la guerre comme « hygiène du monde » (L’artiste anglais Nevinson utilisera le thème de la guerre pour peindre des tableaux comme celui-ci ou celui-la) et incite à l’agressivité qui fera face à l’immobilité. Moins extrémistes, les peintres futuristes aiment peindre des tableaux ayant pour idées les mouvements de manifestations (grèves, révoltes,…) comme ici .

C’est en gros ce que nous apprend l’exposition. Moi qui était une totale novice du mouvement futuriste j’ai appris pas mal de choses et j’ai découvert également des peintres qui m’étaient totalement inconnus.

J’ai découvert des peintres russes comme Alexandra Exter, mais aussi Fernand Léger mais surtout Umberto Boccioni et Carlo Carra, mes 2 gros coups de cœurs. Je ne les connaissais pas du tout. J’ai dû repasser au moins 3 ou 4 fois devant les « Etats d’âmes » de Boccioni et tout autant devant« Les funérailles de l’anarchiste Galli » de Carra .

La plupart des tableaux que j’ai aimés ont été peints par eux comme celui-ci par exemple.

Oh et puis …j’ai vu un de mes tableaux préférés en vrai. Je ne savais même pas qu’il était exposé : « La tour Eiffel » de Delaunay. Aaah ! J’suis restée 10 plombs devant pour pouvoir scruter les détails du tableau. Qu’est-ce qu’il est beau ! u_u

 

Si vous êtes intéressés par le futurisme et par l’exposition, le site du Centre Pompidou propose un mini-site qui regroupe le plan de l’expo, des peintures avec des textes explicatifs sur le mouvement dont une page sur le « Manifeste du futurisme ».

Voici le lien

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